Je fais partie des individus qui ont la possibilité d’ingérer le gluten sans que cela ait une quelconque influence pathologique sur son organisme. Les gens de mon espèce se font rare dit-on, je ne sais pas trop. Quoi qu’il en soit, je tiens à vous partager les recherches que j’ai entreprises sur le sujet et qui, au final, m’ont poussé à ne plus consommer cette protéine.
Le gluten et ses caractéristiques
Le gluten est une substance collante, qui est à l’origine de son nom « glu », principalement constitué de protéines, la gluténine et la prolamine, et d’amidon présent dans la plupart des céréales. On le trouve essentiellement dans le blé, l’orge, l’avoine et le seigle, ou encore l’épeautre.
C’est le gluten qui donne notamment l’apparence élastique et modelable des aliments qui le contiennent, ce qui nous permet alors de les malaxer. Ainsi, le pain n’offre une belle mie que grâce au gluten, et il en est de même pour les brioches. C’est l’industrie agroalimentaire qui l’utilise abondamment afin de donner du volume, d’épaissir ou d’apporter du liant à leurs produits. Donc il n’est pas étonnant de le rencontrer dans la plupart des préparations et des produits qu’on trouve sur nos rayonnages.
Cependant, nombreuses sont les personnes qui ne supportent pas le gluten à cause des protéines qui sont de la famille des prolamines. En effet, ces protéines sont toxiques pour certains organismes, particulièrement l’alpha gliadine (blé, épeautre, kamut), le sécaline (seigle), le zénine (maïs) et l’hordénine (orge).
La sensibilité et l’intolérance au gluten
Le gluten est bien connu comme étant un antigène et un allergène. En d’autres termes, il déclenche une réaction normale de l’organisme qui le considère comme une substance étrangère au corps. Mais l’accumulation quotidienne de la substance entraine chez certains individus une inflammation chronique qui peut aboutir à une atteinte des tissus, dont celui de la paroi intestinale.
Si l’inflammation dure, l’intestin perdra sa capacité à assimiler des nutriments essentiels comme les vitamines et les minéraux, ce qui aura pour conséquence une malnutrition et toutes les maladies qui s’y attachent.
En fait, c’est pour cela que l’intolérance au gluten ne se traduit pas par des symptômes invariables. Il faut donc réaliser plusieurs examens et diagnostics avant d’être sûr, car les problèmes intestinaux peuvent être de toute sorte (diarrhée, douleurs au ventre, ballonnements, vomissement) ainsi que les manifestations de la malnutrition (fatigue, pâleur, aphtes, arrêt de la croissance, douleurs articulaires). En d’autres termes, l’intolérance au gluten induit à de multiples impacts sur la santé.
La solution : ne plus consommer de gluten
Il faut savoir que l’intolérance au gluten est permanente. La seule issue possible, dès qu’elle est diagnostiquée est d’en arrêter la consommation. Comment faire ? Est-ce possible alors que la plupart des produits alimentaires et même pharmaceutiques possèdent le gluten comme ingrédient ? Oui !
Je me suis rendu compte qu’un produit traité ou transformé de manière industrielle a beaucoup de chance de contenir du gluten. Ainsi pour en réduire voire en arrêter la consommation, j’ai décidé de privilégier les aliments à l’état bruts. Exit donc les plats tout préparés et les conserves, bonjour les fruits, les légumes et légumineuses bios, le poisson et les œufs, et croyez-moi, je me régale, je me fais plaisir et je suis en bonne santé.