Mon métier de freelance en informatique

J’étais confronté à un dilemme à un certain moment de ma carrière : travailler dans une boite de services en Ingénierie Informatique ou carrément devenir indépendant et me lancer dans le freelance en informatique. En faisant la balance du pour et du contre de chaque option, j’ai adopté l’autonomie, malgré les remarques de mon entourage.

Mes préjugés sur le freelance

Nombreux sont les clichés sur les freelances qui ont la vie dure, sans compter tous les stéréotypes sur l’informatique, pour qui, je pense, viennent en grande partie de ce que l’écran et la fiction nous livrent chaque jour. Alors, comme la plupart des gens, j’ai pensé à tort qu’une telle personne se la coule douce, et peut comme il veut mater tout ce qu’il désire sur son écran, bien allongé sur son canapé et la télécommande à la main, car de toute évidence, il est maitre de son temps.

J’ai même pensé qu’en étant freelance, je passerai moins de temps dans les bureaux, et que j’aurais même le luxe d’être en pyjama toute la journée. J’avais aussi en tête qu’il n’y aurait plus de supérieur pour me crier dessus et que j’aurais moins de pression qu’un travail en bureau.

Mon métier de freelance en informatique

Figurez-vous que c’est tout le contraire dans le monde réel. Il est vrai qu’être consultant en informatique vous amène plus d’autonomie dans l’horaire de travail, dans la gestion du temps, dans le choix du lieu de travail et même par rapport aux choix de missions et leurs honoraires.

Mais en fait, on ne se prélasse jamais quand on est freelance à moins de n’avoir aucun contrat. Pour ma part, j’ai souvent cumulé plusieurs contrats à mes débuts, alors pour éviter tout retard de livraison à mes clients, je travaillais beaucoup et en toute honnêteté, je pense que j’ai largement dépassé les 35 ou 39 heures par semaine. J’avoue tout de même que j’ai été un peu souvent en pyjama pendant mes heures de travail, et qu’il m’arrivait fréquemment de ne pas savoir quel jour on était, tellement j’étais absorbé par mon travail.

J’apprécie particulièrement le fait de pouvoir choisir librement les projets qui correspondent à mes compétences et mon niveau d’expertise, car cela m’a permis de me renforcer et de me développer.

Par contre, j’ai manqué cruellement de soutien lors de certaines missions, ce qui je pense est l’un des points forts d’une consultance en SSII, car elle permet pleinement d’exprimer et de vivre l’esprit d’équipe. Il en est de même pour les tâches administratives qui sont bien souvent chronophages. Alors pour y remédier, j’ai fait appel à la solution de portage salarial. En effet, cette démarche m’a délesté d’un poids énorme, moyennant tout de même un pourcentage sur mon chiffre d’affaires.

Peu m’importe, je dispose désormais de plus de liberté pour mener à bien mes missions, tout en bénéficiant des avantages d’un salarié et de ce que ce statut possède comme couverture juridique et sociale (droit à la formation, droit au chômage, allocations…). Pour l’instant mon chiffre d’affaires est en constante progression et mon métier de freelance en informatique une bonne conversion, en espérant que cela continue toujours ainsi.